Molécule présente dans toutes les cellules, qui contient l'ensemble des informations nécessaires au développement et au fonctionnement des organismes. L'ADN est le support de l'information génétique.
L'ADN est une succession de nucléotides liés les uns aux autres par des liaisons chimiques. Il existe quatre nucléotides différents: l'adénine, la cytosine, la guanine et la thymine symbolisés respectivement par les lettres A, C, G et T. L'ordre des nucléotides dans l'enchaînement est très précis et non-aléatoire: il est le support de l'information génétique. L'ADN a le plus souvent une structure caractéristique en 'double hélice' composée de deux brins (2 longues molécules) reliés entre eux grâce au "couplage" des nucléotides "complémentaires": adénine (A) - thymine (T) et guanine (G) - cytosine (C).
Voir également chromosome.
L'ARN peut être comparé à une photocopie d'un morceau d'ADN ou gène. De composition chimique proche de celle de l'ADN (le nucléotide uracile (U) remplace la thymine (T)) et constitué d'un seul brin, il servira le plus souvent de patron dans la fabrication d'une protéine lors de la synthèse des protéines. Il existe des ARNs dits 'non codants' qui ne sont pas directement impliqués dans la synthèse des protéines, mais qui ont aussi des fonctions biologiques importantes.
Molécule de stockage énergétique de la cellule. Chez les Eucaryotes, l'ATP est généralement produit par les mitochondries.
'Aminé' dérive du terme ammoniac, molécule qui contient un groupe amine (atome d'azote).
Unité de base des protéines. Chaque protéine est composée d'une succession d'acides aminés liés les uns aux autres. Les molécules d'acides aminés sont au nombre de 20 et sont symbolisés par les lettres A (alanine), C (cystéine), D (asparagine), E (glutamine) , F, G, H, I, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, et Y.
Du grec "anti", contre et "biōtikos", qui concerne la vie.
Un antibiotique est une substance naturelle produite entre autre par une bactérie ou un champignon. A la manière d'une arme chimique, cette substance va agir sur d'autres espèces de bactéries ou de champignons en les tuant ou en ralentissant leur prolifération. Dans le cas des champignons, on parle plus généralement d'antifongique. Aujourd'hui, nombre d'antibiotiques sont fabriqués de manière artificielle, c'est-à-dire en laboratoire.
Du grec "anti", contre et du latin "corpus", corps.
Du grec "anti", contre et "-génos", origine, naissance.
Un antigène s'apparente à une étiquette qui indique qu'un corps est
étranger à notre organisme. Il s'agit en général d'un sucre, d'une protéine ou d'un morceau de
protéine présent sur le corps étranger (pollen, virus,
bactéries, etc...). Les antigènes
sont reconnus par des anticorps
et sont à l'origine de la réaction immunitaire.
Du latin "atomus" ou du grec "atomos", indivisible.
Unité de base de la matière (inerte et vivante), constitué d'un noyau et d'électrons.
Du grec "axôn", axe.
Prolongement cellulaire du neurone qui véhicule l'influx nerveux à la manière d'un câble. A l'extrémité de l'axone sont libérés des neurotransmetteurs qui relayent l'information vers un autre neurone.
Du grec "baktêria", petit bâton, probablement inspiré de la forme bâtonnet de certaines bactéries.
Micro-organisme constitué d'une seule cellule, dépourvue de noyau et pouvant vivre dans des environnements divers (air, sol, eau, organismes...). Le terme 'bactérie', dans le langage courant, inclut le groupe des bactéries et celui des archées (anciennement archéobactéries) qui vivent généralement dans des conditions extrêmes (forte acidité, haute température, etc...). Les êtres humains contiennent environ 10x plus de bactéries que de cellules 'humaines' (10^14).
Banque : de l'italien "banca", banc puis table, comptoir des changeurs. Base : du latin "basis", base. Donnée : dérivé du latin "donare", faire un don.
Encyclopédie informatisée qui organise des données de manière très structurée afin de pouvoir stocker efficacement de très grandes quantités d'informations (Synonyme : Base de données).
Du grec "bios", vie et "khêmeia", magie noire.
Branche de la biologie qui étudie les réactions chimiques se déroulant dans les cellules telles que la production d'énergie, la synthèse et la dégradation des lipides, etc...
Du grec "bios", vie et du terme information.
La bioinformatique est une discipline des sciences de la vie qui s'appuie sur des outils informatiques, mathématiques et statistiques pour stocker, analyser et visualiser des données biologiques comme par exemple des séquences d'ADN (les génomes), des protéines, des sucres ou des résultats d'expériences.
Biologie : du grec "bios", vie et "logia", théorie ou "logos", discours. Moléculaire : du latin "molecula", de "moles", masse.
Branche de la biologie qui s'intéresse aux molécules des êtres vivants (ADN, protéines, etc...).
Du grec "bios", vie et "tekhnologia", traité des arts en général.
Ensemble de techniques qui utilisent des organismes vivants (bactéries, levures, etc...) ou certains de leurs gènes ou protéines pour des applications dans l'alimentaire, l'agriculture, la médecine, etc...
Du latin "canalis", dérivé de "canna", roseau.
Protéine logée dans une membrane de la cellule et qui fonctionne comme un pore pour laisser passer des ions ou de petites molécules.
Prolifération anormale de cellules (tumeur), due à une division cellulaire incontrôlée..
Du latin "cellula", dérivé de "cella", chambre.
La cellule est la plus petite unité nécessaire à la constitution d'un être vivant. Leur nombre varie d'une espèce à l'autre : une bactérie est constituée d'une unique cellule, le petit ver C.elegans d'environ 1000 cellules, alors qu'un être humain en contient entre 1 et 10 trillions (10^12 et 10^13).
Du grec "khêmeia", magie noire et "kinein", mettre en mouvement.
Ce sont de petites protéines produites par de nombreux organismes. La principale fonction des chimiokines est d'attirer et de guider les cellules du système immunitaire sur un site infectieux ou endommagé, à l'endroit où elles sont secrétées. D'autres chimiokines exercent leur effet de "guide" au cours du développement ou lors du renouvellement cellulaire d'un tissu.
Du grec "khrôma", couleur et "sỗma" corps, parce que les chromosomes absorbent certaines matières colorantes.
Un chromosome est constitué de protéines
autour desquelles s'enroule une très longue molécule
d'ADN compactée jusqu'à 10'000
fois. Les chromosomes sont localisés dans le noyau
cellulaire.
A l'exception des cellules
sexuelles, l'être humain possède 46 chromosomes dans chacune de ses cellules, soit 23 d'origine
paternelle et 23 d'origine maternelle.
Code : du latin juridique "codex", planchette ou recueil. Génétique : du grec "genetikós", propre à la génération.
Code quasi universel qui permet de convertir (traduire) un gène ou un ARN (séquence en acides nucléiques) en une protéine (séquence en acides aminés). Un acide aminé est codé par 3 acides nucléiques (codon).
Du latin "cognitum", dérivé de "cognoscere", connaître.
Les facultés cognitives sont l'ensemble des processus par lesquels on acquiert, organise et utilise l'information et les connaissances.
Cyto- : du grec "kutos", cellule. Squelette : du grec "skeletos", desséhé.
Réseau de structures protéiques qui sont responsables de la forme de
la cellule et qui participent
au transport de composants à l'intérieur de la cellule.
Les deux principales structures du cytosquelette sont les filaments
d'actine et les microtubules. Dans les
filaments d'actine, les protéines
"actine" s'assemblent en deux brins torsadçs. Les microtubules
ressemblent à des cylindres dans lesquels se sont associées un grand
nombre de protéines, les tubulines.
Du grec "dendritês", qui concerne les arbres, dérivé de "dendron", arbre.
Prolongements cellulaires du neurone qui reçoivent l'information nerveuse sous la forme de neurotransmetteurs libérés par d'autres neurones.
Traduction anglaise de 'Conception de médicament'. Ce terme englobe le plus souvent toutes les recherches expérimentales et techniques bioinformatiques qui sont utilisées pour 'dessiner' et concevoir les médicaments de demain.
Le docking consiste à prédire, grâce à des outils bioinformatiques, la position d'une petite molécule (ligand) dans une protéine cible.
Le docking est utilisé dans le drug design (conception des médicaments): il permet de faire une première sélection in silico des molécules les plus prometteuses.
Du latin "dominium", propriété.
Région d'une protéines possédant une structure définie et qui peut lui conférer une fonction particulière. Une protéine est composée en moyenne de 2 à 3 domaines différents.
Du grec "embruon" de "embruos", qui se développe à l'intérieur.
Stade de développement d'un organisme qui débute après la première division de loeuf à cellule résultant de la fusion d'un ovule et d'un spermatozoïde à et s'étend jusqu'au moment où les principaux organes sont formés. Chez l'être humain, le stade de l'embryon dure huit semaines.
Du grec "egkephalos", encéphale et "itis", suffixe qui désigne les maladies de nature inflammatoire.
Inflammation de l'encéphale à logé dans la boîte cranienne et constitué par le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral.
Voir également système nerveux.
Du grec "en", dans et "zumê", levain.
Protéine qui accélère la
réalisation de réactions chimiques dans l'organisme.
Ce sont par exemple les protéases qui coupent une autre protéine, à
l'image d'une paire de ciseaux. D'autres enzymes ajoutent des molécules (glucide,
lipide, phosphore, etc...) sur une
protéine ou au contraire les enlèvent. D'autres encore découpent des glucides, fabriquent des lipides, etc...
Du grec "eu", bien et "karuon", noyau.
Se dit d'un organisme dont les cellules possèdent un noyau abritant les chromosomes. C'est le cas des animaux (dont les humains), des plantes et des champignons. Contrairement aux eucaryotes, les procaryotes ne possèdent pas de noyau et leurs chromosomes sont 'libres' dans la cellule.
Facteur : du latin "factor" , dérivé de "facere", faire. Croissance : du latin "crescentia", croissance.
Protéines secrétées par des cellules et qui sont nécessaires à la croissance cellulaire (prolifération ou spécialisation des cellules,par exemple).
Facteur : du latin "factor", dérivé de "facere", faire. Transcription : du latin "transcriptio", dérivé de "transcribere", transcrire.
Protéine qui interagit avec des gènes. Un facteur de transcription décide quand un gène est exprimé, c'est-à-dire à quel moment l'information contenue dans un gène sera utilisée pour fabriquer des protéines. Certains gènes sont exprimés pour répondre à certaines circonstances comme à une infection, d'autres uniquement lors du développement embryonnaire ou à l'âge adulte par exemple.
La FDA (Food and Drug Administration) est l'agence fédérale américaine qui gère les autorisations de mise sur le marché de nombreux produits (nourriture, cigarettes, médicaments, vaccins, compléments alimentaires, cosmétiques, produits vétérinaires etc).
Du latin "folia", pluriel de "folium", feuille.
Motif structural en forme d'accordéon d'une protéine.
Voir également structure
secondaire.
Du latin "functio", accomplissement.
Rôle d'une protéine (ou d'une autre molécule) dans la cellule ou l'organisme. Par exemple, parmi de nombreuses autres fonctions, les protéines peuvent être des hormones, des anticorps, des enzymes, des récepteurs, etc...
Du latin, dérivé de "fetus", grossesse.
Chez la majorité des mammifères, stade de développement d'un organisme qui succède à celui de l'embryon et dure jusqu'à la naissance. Chez l'être humain, ce stade débute à huit semaines de grossesse, lorsque les principaux organes sont formés.
Du grec "glukus" , doux et "-eîdos", dérivé de "eidos", forme, aspect ; ce dernier terme désigne en chimie un groupe de molécules homologues.
Les glucides sont des molécules aussi appelées hydrates de carbone ou plus familièrement sucres.
D'abord allemand "Gen" puis anglais "gene"; du grec "-génos" origine, naissance.
Un gène est un morceau d'ADN. A la manière d'une recette de cuisine, il contient les instructions pour fabriquer entre autre une protéine. L'ADN humain contient environ 20'000 gènes codant pour des protéines. Un gène peut aussi coder pour des ARN fonctionnels (des ARN qui possèdent une activité biologique).
Génie, du latin "genius", talent. Génétique : du grec "genetikós", propre à la génération.
Ensemble de techniques de biologie qui permet de manipuler l'ADN et donc les gènes.
De l'allemand "Genom", dérivé de "genotypus", terme composé de "Gen", gène et "Typus", type.
Ensemble de tout l'ADN contenu dans une cellule. En règle générale, toutes les cellules d'un organisme donné contiennent le même génome, mais il peut arriver que des mutations somatiques modifient l'ADN de certaines cellules.
Dérivé de génome.
Terme qui englobe toutes les techniques expérimentales et bioinformatiques qui permettent d'étudier les génomes.
Ensemble des variations génétiques d'un individu. 'Pour certains traits simples, la correspondance entre le génotype et le phénotype est directe. Cependant, la plupart des phénotypes dépendent de plusieurs gènes et de l'environnement. Le génotype ne permet pas de prévoir précisément le phénotype d'un individu, mais seulement d'estimer sa valeur moyenne'.(wikipedia).
Génétiquement : dérivé de génétique.
Se dit d'un organisme (bactéries, animaux, plantes) dont le génome a été modifié. Se traduit en général par l'ajout d'un ou plusieurs gènes provenant d'un autre organisme. Ces organismes OGM présentent un interêt pour l'étude de maladies, la production de médicaments, l'agriculture,...
Du grec "hormè", impulsion.
Molécule produite par une glande et déversée généralement dans le sang pour lui permettre d'atteindre le(s) organe(s) sur lesquels elle agit. Par exemple, l'insuline est une hormone produite par le pancréas et qui régule le taux de sucre sanguin dans l'organisme. Certaines hormones sont des protéine (insuline, EPO).
Du latin "helix" et du grec "helix", hélice.
Motif structural en forme de ressort d'une protéine.
Voir également structure
secondaire
Une inflammation est une réaction de défense du corps à une agression (infection, brûlure, alergie, ...). Les cellules du système immunitaire sont stimulées, les vaisseaux sanguins sont dilatés et un certain nombre de médiateurs moléculaires sont produits (par exemple les prostaglandines). L'inflammation est souvent accompagnées de douleur et d'une augmentation de la température.
Influx : du latin "fluxus", écoulement. Nerveux : du latin "nervosus".
Message électrique qui parcourt un neurone le long de son axone en direction d'un autre neurone.
Du grec "ion", participe présent de "ienai", aller.
Atome ou molécule chargé électriquement, positivement ou négativement. Exemples : le chlore, Cl- ; le calcium, Ca2+.
Du latin "levare", lever.
Champignon microscopique constitué d'une seule cellule. Certaines levures sont des outils de la biotechnologie : Saccharomyces cerevisiae appelée aussi la levure de bière ou la levure du boulanger est utilisée dans la fermentation de la bière, du pain et du vin.
Petite molécule qui se lie à une macromolécule, le plus souvent une protéine. L'interaction ligand-protéine est importante pour la fonction de la protéine (activateur ou inhibiteur).
Du grec "lipos", graisse.
Les lipides sont des molécules aussi appelées corps gras ou plus familièrement graisses.
Liquide circulant dans les vaisseaux lymphatiques, dérivé du liquide
interstitiel, qui se déverse dans le sang. La lymphe est riche en protéines et en éléments nutritifs et joue
un rôle important dans la réponse du système
immunitaire et l'élimination des déchets.
Du latin "laesio", dérivé de "laedere", léser.
Zone endommagée d'un tissu suite à une maladie, une infection ou un accident.
Du latin "membrana" , dérivé de "membrum", membre.
Enveloppe qui délimite la cellule ainsi que ses compartiments (noyau, mitochondries, par exemple). Elle est principalement composée de lipides et de protéines.
Du grec "metabolê" , changement.
Ensemble de réactions de synthèse et de dégradation qui ont lieu dans la cellule ou l'organisme.
Micro- : du grec "mikros" , petit. Organisme : du latin "organum", organe.
Organisme, généralement microscopique, qui possède sa propre information génétique. Ce sont par exemple les virus, les bactéries et certains champignons.
Micro- : du grec "mikros", petit. Tubule : du latin "tubulus", petit tube.
Voir cytosquelette
Du grec "mitos", filament et "khondrion", grain.
Compartiment cellulaire ou organelle. Les mitochondries peuvent être comparées à des mini-centrales qui permettent aux cellules de produire l'énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme. L'énergie produite s'appelle ATP.Du latin "molecula", dérivé de "moles", masse.
Une molécule est un assemblage d'atomes.
Du latin "mutatio", mutation.
Une mutation est une modification qui touche un ou plusieurs nucléotides dans la séquence d'un génome (ADN ou ARN). Une mutation est souvent le résultat d'un endommagement de l'ADN (suite par exemple à l'exposition à des radiations ou à des produits chimiques 'mutagènes') ou d'une erreur qui s'est produite au moment de la réplication de l'ADN. Une mutation peut se traduire par un changement, une suppression ou un ajout de nucléotide(s). Si une mutation affecte un gène, elle peut éventuellement provoquer une altération de la fonction de la protéine correspondante et être à l'origine d'une maladie ou d'un changement d'un phénotype. Les mutations jouent un rôle important dans divers processus biologiques (évolution, cancer, développement du système immunitaire, ...)
Mutation de novo: mutation apparaissant chez un individu alors qu'aucun des parents ne la possède dans son patrimoine génétique.
Dérivé de myél(o)- : du grec "muelos", moelle.
Gaine isolante qui entoure l'axone des neurones à la manière du plastique qui protège les câbles électriques. La myéline est constituée de cellules nerveuses (les cellules de Schwann ou les oligodendrocytes). Gaine discontinue, elle permet d'accélérer la propagation de l'influx nerveux qui "saute" d'une région sans myéline à une autre sur le long de l'axone.
Du grec "neuron", nerf.
Les neurones sont les principales cellules
qui composent le système
nerveux. Un neurone véhicule et transmet l'information nerveuse
vers d'autres neurones.
Le neurone dispose de deux types de prolongements cellulaires qui lui
servent d'organes de communication : l'axone
qui transporte l'influx
nerveux vers un prochain neurone et les dendrites
qui reçoivent des messagers chimiques ou neurotransmetteurs libérés par
d'autres neurones au niveau des synapses.
Neuro- : du grec "neuron", nerf. Transmetteur : du latin "transmittere", transmettre.
Les neurotransmetteurs sont de petites molécules qui transmettent l'information d'un neurone vers un autre. Ces messagers chimiques sont libérés à l'extrémité d'un neurone et traversent un espace, la fente synaptique, pour se lier à des récepteurs sur le neurone suivant.
Voir également synapse
Du latin "nodellus", dérivé de "nodus", noeud.
Compartiment ou "organe" cellulaire qui renferme les chromosome, support de l'information génétique. Le noyau existe uniquement chez les eucaryotes.
Du latin "nucleus", noyau et du grec "- eîdos", forme
Unité de base de l'ADN et de l'ARN.
Les nucléotides sont des molécules
symbolisées par des lettres. Pour l'ADN : ce sont
les lettres A pour adénine, T pour thymine, G pour guanine et C pour
cytosine. Pour l'ARN, T est remplacé par U pour
uracile.
Un oncogène est un gène, qui lorsqu'il est muté (suite à une variation génétique ou à mutation somatique (UV, ...)) produit une protéine qui est impliquée dans la survenue d'un cancer. La majorité des oncogènes actuellement connus est dérivée de gènes impliqués à la base dans le contrôle de la division cellulaire (régulateur positif (accélérateur)). Ces gènes sont appelés proto-oncogènes. Suite à une mutation, les proto-oncogènes peuvent devenir des oncogènes hyper-actifs: la mutation est génétiquement 'dominante', car il suffit qu'un des deux allèles soit muté pour qu'il y ait déréglement du contrôle de la division cellulaire. Les gènes 'suppresseur de tumeurs' et les gènes impliqués dans la réparation de l'ADN sont d'autres exemples d'oncogènes. Les oncogènes sont des gènes essentiels pour la vie animale et sont restés très conservés au cours de l'évolution.
Du latin "parasitus", parasite ou du grec "parasitos", dérivé de "sitos", nourriture.
Se dit d'un organisme qui vit aux dépens d'un autre, appelè hôte, faute de quoi il ne peut ni vivre ni se reproduire. Exemples : le ténia ou vers solitaire, le plasmodium responsable du paludisme, les virus.
Abréviation de 'paires de bases', utilisée pour indiquer le nombre de nucléotides dans une séquence d'ADN ou d'ARN (double brin). La séquence du génome humain est composée de 3'000'000'000 de pb.
Terme anglais.
Terme qui désigne soit une protéine composée d'un petit nombre d'acides aminés (environ 50), soit un fragment d'une protéine.
Ensemble des caractères observables chez un individu (caractère anatomique, morphologique, physiologique, pathologique, éthologique, etc.). 'Pour certains traits simples, la correspondance entre le génotype et le phénotype est directe. Cependant, la plupart des phénotypes dépendent de plusieurs gènes et de l'environnement. Le génotype ne permet pas de prévoir précisément le phénotype d'un individu, mais seulement d'estimer sa valeur moyenne'.(wikipedia)
Substance chimique qui agit comme messager entre individus d'une même espèce. Certaines phéromones jouent notamment un rôle dans l'attraction sexuelle.
Du grec "polus", nombreux et "morphè", forme.
La séquence du génome varie d'un individu à l'autre. Ces différences au niveau des nucléotides sont appelées 'polymorphismes' (Single Nucleotide Polymorphism (SNP) en anglais). Selon l'environnement, ces polymorphismes peuvent être 'neutres' (n'induire aucun changement sur l'individu), ils peuvent prédisposer à une maladie ou à un phénotype particulier (couleur des yeux), conduire à un avantage (résistance à une maladie par exemple) ou être la cause d'une maladie (pathogénique). Les polymorphismes sont aussi appelés variants, variations. Une mutation est le processus biologique qui conduit à la création d'un polymorphisme dans une séquence ADN. Chez l'homme, on estime qu'il y a environ 1 polymorphisme tous les ~1000 nucléotides (comparaison du génome de 2 individus).
Du grec ou du latin "pro", qui est pour et de "karuon", noyau.
Se dit d'un organisme constitué d'une seule cellule et dont l'ADN n'est pas enfermé dans un noyau, au contraire des eucaryotes. Les bactéries et les archéobactéries sont des procaryotes
Les prostaglandines sont naturellement produites par l'organisme. Elles agissent localement comme médiateurs de l'activité cellulaire au cours de nombreux processus : tonus musculaire, contraction de l'utérus, circulation sanguine, motilité du tube digestif, sécrétion gastrique, agrégation plaquettaire (coagulation), etc. Elles sont également impliquées dans les processus inflammatoires (voir Inflammation) et dans la réponse immunitaire.
Du grec "prôteíon", tout premier.
Une des molécules essentielles à la construction et au fonctionnement des êtres vivants. A l'image d'un collier de perle, une protéine est composée d'une succession d'acides aminés liés les uns aux autres par des liaisons chimiques. Il existe 20 acides aminés différents. Les protéines ont des longueurs variables et se replient sur elles-mêmes pour adopter une forme particulière - leur structure tridimensionnelle - qui déterminera leur fonction. Les protéines assurent des tâches aussi variées que la digestion des graisses ou le transport de l'oxygène. Une protéine est fabriquée à l'intérieur des cellules, à partir de l'information génétique contenue dans un gène.
Composé de proté(ine) et de (gén)ome.
Ensemble des protéines présentes à un moment donné dans une cellule ou un tissus donné. Un être humain par exemple présente des protéomes différents au cours de la journée selon ses activités.
Composé de proté(ine) et de (gén)omique.
Terme qui englobe toutes les techniques d'étude des protéomes.
Du latin "radicalis", dérivé de "radix", racine et "liber", libre.
Atomes ou molécules particulièrement instables, produits par un organisme ou par l'environnement, qui peuvent altérer les composants cellulaires (ADN, protéines, lipides, etc...). Les radicaux libres portent un électron libre qui cherche à s'apparier à un autre.
Du latin "receptor", dérivé de "recipere", recevoir.
Protéine insérée dans une membrane cellulaire. Un récepteur interagit avec d'autres molécules ou protéines, généralement de manière temporaire. Il permet, entre autres, la transmission d'un message à l'intérieur de la cellule ou l'entrée de micro-organismes tels que des virus.
Le ribosome est une fabrique de protéines. Il lit l'information contenue dans l'ARN messager et la traduit en protéine en utilisant le code génétique. Chaque cellule contient des milliers de ribosomes.
Du grec "sêptikos", dérivé d'un mot signifiant pourrir et "-aimia", dérivé de "haima", sang.
Infection générale de l'organisme pouvant être fatale.
Sous : du latin "subtus", sous. Unité : du latin "unitas", dérivé de "unus", un.
Voir structure quaternaire.
Structure : du latin "structura", dérivé de "struere", construire. Quaternaire : du latin "quaternarius", quaternaire.
Une protéine est souvent un assemblage de plusieurs chaînes d'acides aminés nommées 'sous-unités'. Par exemple, la structure quaternaire de l'hémoglobine comporte quatre chaînes, identiques deux à deux, qui assemblées confère à l'hémoglobine sa fonction de transporteur d'oxygène.
Structure : du latin "structura", dérivé de "struere", construire. Secondaire : du latin "secundarius", de second rang.
Sur une portion de sa séquence,
la protéine peut se
replier localement en certains motifs. Ce sont principalement l'hélice ? et le feuillet
?. Dans l'hélice ?,
la chaine d'acides aminés
s'enroule sur elle-même comme un ressort. Quant au feuillet ?, la chaine se replie dans une
structure plissée en forme d'accordéon. L'existence de ces motifs
définit ce que l'on appelle la structure
secondaire d'une protéines.
Le nombre de ces motifs et leur agencement dans l'espace varient d'une
protéines à l'autre et
contribuent à sa structure
tridimensionnelle.
Structure : du latin "structura", dérivé de "struere", construire. Tridimensionnel : du latin et du grec "tri-", trois et du latin "dimensio", dérivé de "metiri", mesurer.
Forme d'une protéine. Le
collier de perles d'acides aminés auquel peut
être comparée une protéine est souple. Une fois fabriqué, il va se
replier sur lui-même jusqu'à adopter dans l'espace une forme
particulière qui déterminera la fonction
de la protéine.
Synonymes : conformation, structure 3D.
Du grec "sunapsis", point de jonction.
Zone de contact et de communication entre deux neurones. Au bout de son axone, le neurone dit pré-synaptique délivre des neurotransmetteurs dans un espace, nommé fente synaptique. Les neurotransmetteurs sont ensuite réceptionnés par le neurone suivant, dit post-synaptique, généralement au niveau de ses dendrites.
Synthèse : du grec "sunthesis", composition. Protéine : du grec "prôtos", premier.
La synthèse des protéines (ou traduction) est le processus de fabrication des protéines dans les cellules. La recette de la protéine est portée par le gène. Le gène est 'photocopié' sous la forme d'un ARN messager. L'ARN messager est lu par le ribosome. Ce dernier (en plusieurs milliers d'exemplaires dans chaque cellule) assemble les acides aminés selon l'ordre dicté par l'ARN messager et le code génétique. Une protéine est ainsi synthétisée. La nouvelle protéine peut ensuite encore subir certaines modifications avant d'être pliée correctement pour adopter sa forme ou structure tridimensionnelle. La protéine est alors prête à assurer sa fonction.
Système : du grec "sýstêma", assemblage. Immunitaire : du latin "immunitas", dérivé de "munus", charge.
Système de défense d'un organisme contre les agents infectieux (champignons, bactéries, virus) et les cellules malades (cancer). Le système immunitaire emploie des cellules immunitaires, ou globules blancs, produites dans la moelle osseuse. Les globules blancs circulent dans des liquides de l'organisme (sang et lymphe). On en distingue deux grands types : les lymphocytes B qui produisent les anticorps et les lymphocytes T qui interviennent dans l'élimination des cellules malades.
Système : du grec "sýstêma", assemblage. Nerveux : du latin "nervus", ligament, tendon.
Le système nerveux est composé de milliards de neurones qui forment un réseau de communication entre les différentes parties de l'organisme. Il est composé du système nerveux central (encéphale et moelle épinière) et du système nerveux périphérique (ensemble des nerfs).
Voir également neurone.
Du latin "sequentia", séquence.
Ordre dans lequel se suivent les composants de base d'une molécule biologique. La séquence de l'ADN (et par conséquent d'un gène) est une succession de nucléotides, la séquence d'une protéine celle d'acides aminés.
Du latin, dérivé de "sequentia", séquence.
Déterminer l'ordre des nucléotides de l'ADN ou, celui des acides aminés d'une protéine.
Voir également séquence.
Du latin, dérivé de "sequentia", séquence.
Utilisation de techniques pour séquencer l'ADN ou une protéine.
Voir également séquence.
Du latin "texere", tisser.
Ensemble de cellules qui contribuent à une fonction commune comme par exemple les cellules du coeur, du foie ou du rein. Un organe se compose de différents tissus. Par exemple, les tissus de la peau sont l'épiderme, le derme et l'hypoderme.
Dérivé du latin "toxicum", toxique et du grec, "toxikon", poison pour flèches dérivé de "toxon", arc, flèche.
Substance toxique produite par certains organismes vivants et en particulier par des bactéries, des serpents ou des insectes.
Dérivé de la vaccine, du latin "variola vaccina", variole de la vache. Le premier vaccin injecté chez l'homme, par le médecin E. Jenner en 1796, fut le virus de la variole de la vache.
Un vaccin a pour but de stimuler le système immunitaire généralement en prévention d'une infection. Un vaccin est soit un micro-organisme rendu inoffensif (virus, bactérie), soit une protéine ou fragment de protéine issus de l'agent infectieux.
Du latin "virus", poison.
Micro-organisme qui est obligatoirement un parasite. Un virus est constitué d'une coque de protéines protégeant son information génétique (ADN ou ARN).
Ce glossaire est un complément au glossaire de Chromosomewalk.ch
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